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0-1 ans

Le tempérament de l’enfant semble largement inné, probablement héréditaire (Thomas et Chess 1984) et relativement stable. Source : développement humain 8e édition.

En fait, le tempérament n’est pas complètement formé à la naissance et il peut changer en fonction de l’attitude des parents. Il continue donc de se développer lorsque les diverses émotions et les habiletés d’autorégulation apparaissent

 

(Rothbart,Ahadi et Evans, 2000).

 

 

 

 

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Le tempérament de Hugo!

Hugo est un enfant très souriant et il est de bonne humeur. Il a goûté pour la première fois des aliments nouveaux ce matin et il adore découvrir de nouveaux aliments. Il est drôle, il le ressort de sa bouche et ensuite, il le reprend pour le manger.

 

Hugo et la peur des inconnus

 

Hier, nous avons eu la visite de Mme Gertrude, c’est une infirmière du CLSC qui est venue remettre de la documentation pour la prévention de la carie dentaire. Elle a expliqué à Hugo l’importance du brossage des dents et Hugo a vraiment eu peur. Il criait fort et il se tenait très fort contre la jambe de maman. L’infirmière a dit à Hugo qu’elle reviendrait lui donner un calendrier de motivation et que maman pourrait lui coller des autocollants s’il fait ça comme un grand garçon les prochaines fois qu’il brosse bien ses dents.

 

Hugo à 2 ans!

 

Hugo à 27 mois et l'autorégulation

Maman arrive avec l’épicerie et elle range les biscuits préférés dans le garde-manger. Hugo s’empresse d’aller chercher le sac de biscuits et maman lui dit : « Hugo, il ne faut pas ouvrir ce sac de biscuits. Nous devons les conserver pour plus tard, mais pas aujourd’hui. Â» Il est déçu, mais il remet les biscuits à leur place.

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À cet âge, votre tout-petit fait de gros progrès pour se maîtriser. Sa capacité à résister à la tentation, comme quand il attend que tout le monde soit assis pour ouvrir les cadeaux, se développe considérablement. Votre enfant doit être capable de vous attendre au lieu de courir dans la rue pendant que vous fermez la porte de la maison, ou comprendre qu’il ne faut pas toucher au four quand il est allumé, ou à la télécommande, quand vous lui interdisez.


Attention : restez vigilant et soyez toujours prêt à agir, en plaçant par exemple la télécommande hors de portée. Les avertissements verbaux deviennent de plus en plus utiles et efficaces!

 

Source: http://www.babycenter.fr/a7801639/les-grandes-%C3%A9tapes-du-d%C3%A9veloppement--la-ma%C3%AEtrise-de-soi

 

 

 

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Hugo est maintenant rendu à 27 mois et il apprend à différencier les couleurs, les formes, les tailles et les quantités. Il apprend à trier et à classer des objets, à compter et à faire des comparaisons. Il commence à comprendre la notion du temps.

 

Quelques mois avant sa troisième année de vie, Hugo peut assez bien reproduire un cercle.

 

Les capacités d'Hugo

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Dans le langage de Piaget, c’est le début de « la période préopératoire ». Le trottineur acquiert des symboles sous formes de mots et de représentations mentales. Il peut manipuler mentalement ces symboles, c’est-à-dire qu’il peut maintenant penser et réfléchir. Dorénavant, il pourra planifier, évaluer, organiser, prévoir les effets de ses actions, etc. Il développera ainsi des stratégies cognitives qui soutiendront ses découvertes, ses apprentissages et ses créations.

Désolé.

 

Le développement intellectuel désigne la capacité à penser de façon créative et abstraite, à être attentif, à résoudre des problèmes, à exercer son jugement et à apprendre.

 

Source: PAPALIA Diane E. et Ruth D. Feldman, Psychologie du développement humain, 8e Édition 

 

Hugo un petit moulin à parole!

Aujourd’hui Hugo a 28 mois. Il est curieux et il dit souvent « Pourpoi ? Pourpoi ? Oui mais, pourpoi ? Â» Il dit : « Gade, maman nuaze dans ciel, pourquoi ya des nuazes? Â» Il est maintenant capable de répondre à des questions simples, comme « Comment t’appelles-tu? Â» Il comprend quelques concepts comme dans, en haut, en bas. Il utilise plusieurs types mots, dont des verbes, quelques adjectifs et des articles (un, le, la, etc.) Il fait des phrases simples de 2 Ã  3 mots en faisant encore des erreurs. Il peut regarder des livres illustrés et parler des images. Il chante des bouts de chansons. Il pose des questions simples comme « C’est quoi? Â» Il est compris au moins la moitié du temps par des étrangers. Il prononce correctement les sons plus faciles : « p Â», « b Â», « m Â», « t Â», « d Â» et « n Â». J’étais tellement contente quand il m’a montré les nuages dans le ciel et qu’il l’a aussi dit avec des mots.

À compter de 24 mois, l’enfant formule sa pensée en phrases de deux ou trois mots. Il fait encore plusieurs erreurs grammaticales. Mais, à chaque jour, il apprend de nouveaux mots et il comprend bien ce qu’on lui dit (langage réceptif). Entre deux et trois ans, il acquiert des éléments reliés à la syntaxe (structure de la phrase). Il commence à utiliser les articles, les prépositions et les pluriels. Il change la terminaison des verbes selon le temps. Il utilise différentes formes du verbe « être ». Il devient capable de communiquer ses émotions, ses sentiments et ses désirs avec des mots. Cette nouvelle habileté lui permet d’apprendre à gérer ses émotions. Le langage devient pour lui un moyen efficace de s’affirmer. Ceci contribue au développement de son autonomie.

 

 

 

 

Source: PAPALIA Diane E. et Ruth D. Feldman, Psychologie du développement humain, 8e Édition 

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Hugo visite un nouveau milieu de garde ce matin

 

Nous sommes très fiers de notre petit Hugo qui a présentement 30 mois; il est allé s’asseoir à la petite table. Il a tiré sa chaise pour s’asseoir avec des amis de la garderie et il leur parlait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’attachement sécurisant

Hugo a un tempérament calme et il se sent aimé et respecté dans ses besoins. Il s’entend très bien avec les enfants de son groupe d’âge. Hier, Hugo est allé à la garderie et son éducatrice nous a dit qu’il s’était lié d’amitié avec un petit garçon de son âge. Il ne l’a pas lâché de la journée, par contre il avait besoin de son doudou et l’éducatrice nous a expliqué que cela fait partie de ses besoins et que c’est très sécurisant de l’avoir avec lui dans des endroits auxquels il n’est pas adapté.  

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Un lien d’attachement sain aidera votre enfant à faire face à diverses situations qui surviendront à mesure qu’il grandit, comme la séparation de l’adulte (lorsqu’il commencer à aller à la garderie ou à l’école), la coopération avec les autres enfants et la nécessité de se contrôler. En établissant un lien d’attachement, votre enfant apprend à faire confiance aux gens, ce qui l’aidera plus tard à former des relations saines.

 

Source: http://www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/attachment

 

Hugo refuse de partager

Pourtant, Hugo adore être en compagnie de sa cousine, la petite sœur de Sandra qui est 8 mois plus jeune que lui. Lorsqu’elle essaie de prendre un de ses jouets, il proteste et il lui enlève. Hier encore il a dit à sa cousine, qui était attirée par le pirate qui bouge lorsqu’on pèse sur sa tête: « Non je ne peux pas te prêter mon bonhomme, parce que mon bonhomme ne sera pas content.» Notre petit Hugo n’est pas méchant, mais il est égocentrique, comme si tout ce qu’il pouvait atteindre est vivant et lui appartient.

 

À 3 ans, l’enfant éprouve de la difficulté à partager ses jouets et c’est parfaitement normal. La générosité et le partage ne sont malheureusement pas des comportements naturels ou innés chez nos tout-petits. Ils ont plutôt un instinct de possession fort développé, ce qui rend l’apprentissage du partage difficile.

 

Source : les psy-trucs Suzanne Vallière

 

 

Selon Jean Piaget L'égocentrisme ou tendance naturelle à tout rapporter à soi n'est pas de l'égoïsme. Il ne s'agit pas d'un défaut moral, mais d'un stade normal du développement. L'enfant est "animiste" et considère que tout ce qui bouge est vivant, que les objets ont une âme, par exemple : le soleil et la lune avec un visage.

 

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/grands_auteurs/ps_1323_jean_piaget2.htm

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Hugo un être sociable

Aujourd’hui Hugo a sa première gardienne à la maison. Malgré qu’il est habitué de fréquenter une garderie, cela s’est très bien passé. Sa gardienne s’appelle Stéphanie. Hugo est un peu timide, mais il se familiarise très facilement. Il s’approche de Stéphanie, lui sourit et Stéphanie lui dit qu’il a un beau sourire. Hugo lui montre ses camions. 

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Le premier contact avec la socialisation se fait avec les personnes de son entourage. Ces premiers liens doivent développer sa capacité à entrer en relation avec des personnes pour créer des relations harmonieuses.

 

L’enfant apprend à faire confiance aux gens qui l’entourent. La confiance se développe lorsqu’il est rassuré sur le fait que ses besoins seront comblés.

Quelques signes permettent de savoir dès son plus jeune âge vers quel côté votre enfant penchera. Avant trois ans, les bébés attrapent les objets avec les deux mains, ils essaient juste de se saisir de ceux-ci et de coordonner leurs mouvements. Votre enfant est gaucher? Pas d'inquiétudes. Beaucoup pensent encore qu'être gaucher peut handicaper votre enfant. Il ne sera pas moins intelligent et plus maladroit qu'un droitier. Le problème est que certaines de nos conditions de vie sont plus facilitantes pour les droitiers, mais cela ne veut pas dire que cela deviendra un handicap pour les gauchers.

 

Source :http://www.plurielles.fr/parents/enfants-bebes/droitier-ou-gaucher-quand-et-comment-mon-enfant-va-t-il-choisir-7547360-402.htm

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Gauche ou droite!

Nous savons depuis qu’il est tout petit qu’il a une préférence pour la main droite. Ce matin, nous avons fait exprès de lui mettre sa fourchette dans la main gauche juste pour le tester, et immédiatement il a transféré sa fourchette à la main droite. Lors des jeux libres, il saisit toujours les objets de la main droite en premier, et lorsqu’il monte les escaliers, c’est toujours la jambe droite qu’il utilise. Quand il était plus petit, on lui avait mis deux bracelets afin qu’il puisse distinguer que le bleu était la main droite et le rouge était la main gauche.

 

 

Hugo la petite machine à parole!

Hugo est une vraie petite machine à parole, il apprend de nouveaux mots et il prend plaisir à formuler des phrases.

 

Bien que le petit Hugo parle couramment, de façon intelligible et passablement correcte d’un point de vue grammatical, son discours est encore truffé d’erreurs parce qu’il ignore les exceptions aux règles. Une erreur comme « il tiennait » au lieu de « il tenait » est en fait un signe de progrès dans l’apprentissage de la langue. Hugo peut dire correctement « je tenais mon toutou ». À mesure que Hugo nous entend discuter, il prend plaisir à imiter nos phrases ou il participe lui-même aux conversations, il remarque que la conjugaison des verbes irréguliers diffère notablement de celle des verbes réguliers.

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À compter de deux ans 1/2, le trottineur formule sa pensée en phrases de deux ou trois mots. Il fait encore plusieurs erreurs grammaticales. Mais, à chaque jour, il apprend de nouveaux mots et il comprend bien ce qu’on lui dit (langage réceptif). Entre deux et trois ans, il acquiert des éléments reliés à la syntaxe (structure de la phrase). Il commence à utiliser les articles, les prépositions et les pluriels. Il change la terminaison des verbes selon le temps. Il utilise différentes formes du verbe « être ». Il devient capable de communiquer ses émotions, ses sentiments et ses désirs avec des mots. Cette nouvelle habileté lui permet d’apprendre à gérer ses émotions. Le langage devient pour lui un moyen efficace de s’affirmer. Ceci contribue au développement de son autonomie.

 

Source: http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/719.pdf

 

Bientôt 3 ans!

 

Hugo aura bientôt 3 ans et il développe à vue d’œil son autonomie; il est de plus en plus capable de contrôler ses émotions.

 

Il est maintenant l’heure de ranger les jouets et Hugo devra aller prendre un bain. Hugo proteste et il pleure en disant : « non moi zouer Â». Mais lorsque sa maman lui dit qu’il pourra retourner jouer après le bain, il accepte et il contrôle ses émotions.

 

À trois ans, Hugo acceptera mieux les limites et les contraintes, maîtrisera davantage ses émotions et commencera à être capable de contrôler ses réactions. Il sera d’humeur plus égale. Le contrôle qu’il exerce sur son comportement, de même que sur ses nouvelles habiletés physiques, lui permetteront de progresser en matière d’autonomie, de confiance en soi et d’estime de soi. Par exemple, il pourra aide lorsque vient le moment de se vêtir ou de se dévêtir, de ranger, de manger, d’aller aux toilettes ou de se laver les mains. Il est de plus en plus autonome.

 

Selon la théorie d’Erikson, la période de 18 mois à 3 ans correspond à la deuxième étape du développement psychosocial. C’est la période pendant laquelle le trottineur traverse la crise de l’autonomie versus la honte et le doute. L’enfant développe son autonomie lorsqu’il est soutenu dans son exploration du monde et lorsqu’il peut faire des erreurs ou des dégâts sans représailles exagérées. Par contre, celui qui est trop restreint dans ses activités, souvent repris, ridiculisé ou puni développe le doute et la honte. L’enfant de trois ans possède les capacités cognitives et langagières nécessaires pour nommer ses qualités et en discuter. Lorsqu’il partage ses observations, cela l’aide à mieux se connaître et à s’apprécier davantage. Il devient plus ouvert aux autres. Il est davantage capable de participer à des jeux coopératifs et interactifs. Il est capable de maîtriser plus facilement ses émotions. 

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© 2014 par des étudiantes du CEGEP de Ste-Foy. Créer par Wix.com

Marie-Pier Dumas, Érika Fotaine, Julie Leclerc, Martine Sirois


 
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