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Camérisier, chèvrefeuille bleu

Lonicera caeruslea sp.

L'aubépine, Crataegus, cenellier

Le camérisier est un arbuste fruitier encore méconnu au Québec. Malgré que ce petit fruit nous soit inconnu, il ne l'est pas pour les Russes et les Japonais. Cet arbuste de la famille des Caprifoliacées est aussi appelé communément Chèvrefeuille bleu ou de son nom latin Lonicera caeruslea sp. Sa rusticité est sans équivoque et très propice au climat nordique du Québec. Le chèvrefeuille à une floraison hâtive d’avril à mai.

 

Ses baies est noires avec une apparence bleue cireuse et sont ovales et allongées ou en forme de poire ou de poches irrégulières d'environ 2 cm. Elles ressemblent au bleuet ou au raisin de Concorde. Lors que le fruit devient complètement mauve, il faut attendre quelques jours avant que celui-ci soit fin prêt à être consommé. Une bonne manière de vérifier le mûrissement de vos baies est simple. Il suffit de le couper en deux. S'il est encore vert à l'intérieur, c'est qu'il n'est pas prêt, si l'intérieur est rougeâtre c'est qui est fin prêt. Les baies qui ne sont pas mûres ont un goût amer et légèrement astringent.

 

Cette petite baie a un goût bien à elle. Un savoureux mélange de bleuets, de framboises et de mûres. Le goût diffère selon la variété, de sucré sûr à sucré doux ou amer. La grosseur et la forme de la baie varient également. La plupart des fruits ont une forme allongée d'environ 2 cm, elles peuvent être ovales, en forme de poire ou de poches irrégulières.

 

 

Ses graines ressemblent à ceux de la tomate, mais beaucoup plus petit et passent inaperçu lorsque l'on mange le fruit.

 

Bien que le camérisier soit nouveau dans le paysage québécois, les Russes l'exploitent depuis longtemps. Dès 1950, des améliorations végétales ont été faites pour obtenir des variétés plus intéressantes. La littérature russe de plus suggère un pH de 5 à 7 comme étant optimal à sa culture. Toute fois, les tests effectués sur une parcelle de l'Université de Saskatoon, le camérisier se comporterait très bien avec un pH de 8.

 

Les utilisations du fruit sont multiples. On peut le manger comme un fruit frais selon la variété. Comme le taux de pectine est élevé, il est facile d'en faire de la confiture, de la gelée ou de la gélatine. On peut le pressé pour en faire un jus, soda ou même du vin. Ses fruits peuvent se conserver congeler.

 

La plantation se fait au printemps ou tard à la fin de l'été. Il est déconseillé de faire une plantation au milieu de l'été sans protection d'ombre. D'un point de vue industriel, il est aussi déconseillé d'effectuer une transplantation mécanique, puis que les jeunes plants sont plus fragiles que la plupart des autres petits fruits. L'irrigation des plants est un facteur critique durant les 3 premières années d'implantation. Certaines variétés sont plus tolérantes à la sécheresse.

 

 

Par Marie-Pier Dumas, Horticultrice amateur

Mise à jour : 10 novembre 2015

Source : 

  • LEMIEUX, Guylaine. Guide de culture, Végétolab inc., 18 février 2008 

L'aubépine, Crataegus, cenellier
L'aubépine, Crataegus, cenellier

Photo tcpermaculture.com

Photo Selso, Wikimedia commons

Photo bdpalsace.fr

L'aubépine, Crataegus, cenellier

Famille : Caprifoliacées 

Type : Arbuste fruitier comestible

 

Hauteur : 1,5 m – 2m (60'' – 80'')

Largeur : 1,0 m (40'')

Espacement : 1,0 m (40'')

 

Exposition : Soleil

Zone de rusticité : 2 – 3 (-40)

Sol : Riche en humus, bien drainé

PH : 5 à 8

 

Floraison : Avril - Mai

Récolte : Juillet - Août 

Origine : Indigènes en Sibérie, au Nord- Est de l’Asie et au Japon

Information

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